Rapport de Human Rights Watch sur les attaques en Israël

Participation de plusieurs factions armées

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a publié un rapport de 236 pages, intitulé « Je ne peux pas effacer tout le sang de mon esprit : l’attaque du 7 octobre commise par des groupes armés palestiniens contre Israël ». Ce rapport révèle que, le 7 octobre 2023, plusieurs factions armées ont participé à une attaque en territoire israélien, dans une zone appelée « l’enveloppe de Gaza ».

Outre les Brigades al-Qassam du Hamas, quatre autres factions armées y ont participé, identifiables par les bandeaux portés par leurs combattants. Ces factions comprennent le Djihad islamique, le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et les Brigades des martyrs d’al-Aqsa, liées au Fatah. La coordination de l’attaque a été assurée par le Hamas. HRW accuse ces groupes de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité envers des civils.

Enquête limitée par les autorités israéliennes

HRW n’a pas pu mener son enquête en totale liberté. L’organisation a tenté d’interroger les survivants de plusieurs sites civils attaqués le 7 octobre, mais n’a pas été autorisée à visiter certains lieux comme Moshav Pri Gan, Moshav Yachini et le festival de musique Psyduck. Le 5 novembre, HRW a pu visiter le kibboutz Be’eri, mais les autorités israéliennes n’ont pas permis l’accès à d’autres sites d’attaque.

Documentation des violations du droit international humanitaire

Le rapport documente plusieurs dizaines de violations du droit international humanitaire par des groupes armés palestiniens sur presque tous les sites d’attaque contre des civils le 7 octobre. Ida Sawyer, directrice de la division crises et conflits à HRW, a expliqué que l’assaut visait à tuer des civils et à prendre le plus grand nombre possible de personnes en otage.

Réponse israélienne et entrave à l’aide humanitaire

HRW critique également la réponse israélienne après les attaques. Quelques jours après les attaques, les autorités israéliennes ont coupé les services essentiels à la population de Gaza et bloqué l’entrée de presque tout le carburant et de l’aide humanitaire, actes considérés comme une punition collective, qualifiée de crime de guerre. Cette situation a exacerbé les effets de plus de 17 années de blocus illégal de Gaza, ainsi que les crimes d’apartheid et de persécution commis par Israël contre les Palestiniens.

Réactions des factions palestiniennes

Le Hamas et le Djihad islamique réfutent les conclusions du rapport. Les autorités du Hamas affirment que leurs forces ont reçu pour instruction de ne pas cibler les civils et de respecter le droit international humanitaire. Le Djihad islamique a déclaré son engagement à respecter les valeurs religieuses et a accusé HRW de mensonges et de calomnies.

Appel à l’action pour mettre fin aux exactions

Ida Sawyer souligne que les atrocités du 7 octobre devraient susciter un appel mondial à l’action pour mettre fin à toutes les exactions contre les civils en Israël et en Palestine, en mentionnant que la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens pourrait être la meilleure action pour cela.

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